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Un récit d'aventures est comme le plat principal d'un banquet, il donne le ton, et ensuite, par-dessus, toutes sortes de plats raffinés sont servis pour planter le décor et se refléter les uns les autres. Luc Besson sait comment s'y prendre, et il a inséré toutes sortes de petits ponts et d'idées dans les archétypes de l'histoire, avec de l'humour français, du romantisme et de l'esprit disséminés dans toutes les directions, ce qui donne une scène surprenante et inoubliable. Vers la fin de l'histoire, Arthur revient dans le monde réel tel qu'il était, et sa petite princesse se faufile derrière sa fenêtre pour le regarder, bien qu'il ne puisse pas la voir. Je ne peux m'empêcher de me demander si Arthur ne va pas lui aussi grandir, grandir et peut-être perdre cette capacité à croire aux contes de fées et cesser de se fier à la fantaisie.
